FOUGERES
Lors de notre séjour de 3 semaines en Bretagne, nous avons fait une étape à Fougères.
En raison de sa position géographique et son système médiéval, c'est la destination de nombreux touristes chaque année.
Un bel endroit que je vous laisse juger à travers les photos que j'ai prises...
Située de part et d'autre de la rivière Nançon, la ville d'Art et d'Histoire de Fougères est un véritable enchantement pour les yeux.
Elle présente un magnifique patrimoine architectural. Pleine de charme, la vieille ville offre aux promeneurs un merveilleux décor.
Avec tout d'abord son château féodal flanqué de tours et de remparts.
Un remarquable témoignage de l'époque médiévale...
Mais aussi avec la place du Marchix et ses jolies maisons anciennes à pans de bois,
la promenade romantique le long de la rivière et de son lavoir...
...l'agréable jardin public et sa vue magnifique sur la forteresse et le quartier médiéval.
Face au château, l'église Saint-Sulpice, de style gothique flamboyant, renferme de vieux retables en granit.
C’est une ville adorable, nous y avons passé un moment très agréable !
Abbaye de Beauport
En arrivant à l’Abbaye maritime, de Beauport, située sur la baie de Paimpol, nous sommes transportés dans un autre temps, dans un décor, magique, qui autrefois devait être somptueux.
Un grand portail donne accès à un jardin aromatique, ainsi qu’un verger, qui devaient, autrefois, subvenir aux besoins de la communauté monastique.
On peut faire le tour de l’abbaye, en passant par ces jardins, parsemés d’hortensions et de lierres grimpants. On longe, ensuite, les hauts murs, qui plongent dans la lande et les marécages.
Des massifs de camélias, de rhododendrons, d’agapanthes et de buis sauvages, viennent apporter une touche colorée, dans ce paysage de ruines.
Il nous semble, encore entendre, dans ce décor de plantes fleuries et de vétgétation sauvage, le chant de ces pauvres moines, vivant sous la règle de Saint Benoît.
Au milieu de cette vie, qui, autrefois, devait être austère, on se promène dans un environnement d’herbes grasses et de parterres fleuris. La nature a doucement repris ses droits, ce qui donne une ambiance vraiment particulière au lieu.
En s’approchant de près, on découvre une ancienne église, mélangeant le style roman et le gothique flamboyant, pratiquement en ruine, aux toits effondrés.
Les ouvertures sans vie, sans vitraux, aux grandes fenêtres, ouvertes aux quatre vents, font face à la mer et aux marécages.
L’église maintenue, encore, par quelques arcs-boutants, me fait penser, un peu à l’abbaye Saint-Mathieu, à la Pointe St Mathieu, endroit du bout du monde, qui fit tant de nombreux naufrages, dans la région.
Dans ce lieu de solitude, aux pièces éventées, les toits ont disparu. Les grandes fenêtres et les arches des bâtiments des moines, presque toutes à nu, sont recouvertes de lichens et de mousses.
L’on poursuit notre balade par une petite porte, qui donne accès à une grande salle, qui devait être, autrefois, le réfectoire ; elle semble bien vide, maintenant !
Nous terminons, notre visite, dans ce dédale de pierre et lieu de quiétude, pour arriver à la salle capitulaire. Ouverte au vent, il ne reste plus que les montants des fenêtres, taillés dans un beau granit, semblant encore résister au méfaits du temps.
La situation unique, au bord de la Manche de ces ruines d'Abbaye rende le lieu encore plus sublime.
Cet endroit enchanteur et poétique qui mêle vieilles pierres, histoire et végétation abondante mérite une visite ! Moi qui aime faire des photos, j'ai été ravie !
SAINT-FLOUR
Perchée sur un éperon basaltique à 881 mètres d'altitude, Saint-Flour se trouve sur un contrefort, basaltique, dominant de 100 m. le cours de l'Ander.
Lorsque l’on voit surgir, au-dessus des escarpements rocheux, l'alignement des maisons, dominées par les tours massives de la cathédrale, on en a le souffle coupé !
Nous commençons notre balade par les ruelles médiévales étroite et sinueuses.
Ensuite découverte du centre historique de la vieille ville. Portes fortifiées, vestiges des remparts, cathédrale, ancien palais épiscopal Maison du Gouverneur, témoignent d’un passé prestigieux.
D'origine gallo-romaine, son riche passé se lit sur ses pierres et par le caractère de ses monuments.
La cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour est l'une des quatre cathédrales d'Auvergne.
Elle est située au cœur de la ville de Saint-Flour, sur la place d'Armes bordée d'arcades et vers laquelle convergent de nombreuses rues anciennes.
De style gothique, elle fut achevée à la fin du XVème siècle, sur l'emplacement d'une basilique romane. Elle fut sévèrement endommagée sous la Révolution.
Comme beaucoup de monuments religieux de la région, la lave noire, volcanique, est utilisée comme la matériau de construction, qui lui donne une couleur sombre caractéristique.
En raison de son cadre naturel exceptionnel, de la beauté de son site surélevé, Saint-Flour s'est tournée vers le tourisme. Ces vastes pâturages, ces gorges de la Truyère, ces mégalithes, nous offrent des paysages de toute beauté, ainsi qu’ un patrimoine exceptionnel.
ISSOIRE
Après notre passage, en Auvergne, à Clermont Ferrand et à St Saturnin, nous ne pouvions pas passer à côté de Issoire, sans visiter la célèbre et fascinante abbatiale Saint Austremoine.
Ceux qui désirent passer un week-end dépaysant et au calme, c’est la ville qu’il vous faut ! C’est sur le chemin du retour que nous nous sommes arrêtés à Issoire, une ville tout aussi auvergnate, mais à l’architecture complètement différente de Clermont Ferrand.
Quand nous nous sommes promenés dans son centre-ville, nous avons été surpris par la couleurs des façades des maisons, qui nous rappellent indéniablement notre belle Provence.
Sur la place de l’église, nous trouvons une magnifique tour de l’Horlance, ancien beffroi, ainsi qu’une magnifique fontaine, en pierre de lave noire.
Nous arrivons, enfin, à notre coup de coeur, tant attendu...
Quand je dis, plus haut, que l’Abbatiale Saint Austremoine d’Issoire, est fascinante, le mot est faible, c’est plus que cela encore, c’est un véritable chef d’œuvre de l’art roman auvergnat, comme on en voit très rarement !
Avec ses 63 mètres de long, c’ est la plus grande des églises de Basse-Auvergne.
Au XIIe siècle, des moines bénédictins vont édifier l'une des plus belles églises romanes d’Auvergne, en forme de croix latine. Elle est ornée d’une nef à deux étages...
...de cinq chapelles rayonnantes et d’un chevet, richement décoré, qui est le reflet de l'architecture exceptionnelle de ce monument.
Le chevet, est une véritable merveille, il constitue la pièce maîtresse de l'église.
Les chapiteaux du chœur, illustrant le cycle de Pâques, sont décorés de scènes populaires et de motifs décoratifs végétaux, inspirés des chapiteaux corinthiens de l'Antiquité grecque. Seul le chœur renferme des chapiteaux inspirés des écritures saintes.
Dans la crypte, une superbe châsse en émaux de Limoges datant du XIIIe siècle fut achetée au XIXe siècle pour y placer les reliques de saint Austremoine.
Ses faces décrivent la visite des Sainte Femmes au Tombeau et l'apparition du Christ à Marie-Madeleine.
On estime à environ 50 ans le temps qu’il fallut pour édifier l'abbatiale Saint-Austremoine.
Les hommes se rendaient à la carrière de Montpeyroux (10 km au sud) pour puiser ce grès tendre, que l'on appelle l'arkose, et qui donne à l'église cette couleur chaude.
Les échafaudages métalliques n'existaint pas, il a fallu abattre des forêts entières pour constituer les armatures de bois qui permettaient aux bâtisseurs d'élever les murs. Ces structures étaient solidement ancrées aux parois de l'église pour éviter que le vent ne les emporte.
Si l'on s'attarde sur les façades de l'abbatiale, on peut apercevoir les « trous de boulins » dans lesquels on enchâssait les échafaudages de bois dans les murs
Elle conserve des proportions harmonieuses. Son cycle zodiacal, complet, témoigne de l'intérêt porté aux astres, par les hommes de cette époque.
Signes du zodiac sur la nef de l'abbatiale.
Conclusion : cette Abbatiale est sans conteste, l’un des plus fascinants joyaux de l’Art Roman de la Basse-Auvergne. Surtout si vous passez dans la région, faites-y un petit détour, elle vaut à elle seul le déplacement !
SAINT SATURNIN
Voici un minuscule village, que nous avons visité, en Auvergne, qui réunit à lui seul un condensé incroyable d’architecture romane.
A une vingtaine de kilomètres au sud de la Clermont Ferrand, on trouve, dans Saint-Saturnin, l’une des cinq "églises majeures" de l’art roman auvergnat et un imposant Château Royal.
Ce bourg, dans la vallée de la Monnet, fut la résidence des barons de la Tour d' Auvergne qui devinrent comtes d'Auvergne. C'est de cette famille qu'est issue Catherine de Médicis.
Ce village médiéval, a attiré une colonie de peintres et quelques écrivains, dont Paul Bourget (1852 - 1935). Son site, ses ruelles pittoresques, ses belles maisons paysannes, ses lavoirs, son château féodal, sa place où se dresse une superbe fontaine Renaissance du XVIème siècle, composent un ensemble harmonieux.
L'Église :
Elle fait partie des cinq églises dites "majeures" d’Auvergne, au nombre desquelles figurent la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, l'église Saint-Austremoine d'Issoire, (que nous verrons dans un prochain article), la basilique Notre-Dame d'Orcival et l'église de Saint-Nectaire.
A l'extérieur : Construite au XIIème siècle, elle se distingue par l’absence de chapelles rayonnantes autour du chevet. La forme pyramidale de l’ensemble mène le regard vers le ciel par l’intermédiaire du clocher octogonal.
Le chevet possède une décoration remarquable par sa polychromie, (utilisation de basalte noir). Le chevet et le déambulatoire sont ornés d'une frise en damier.
A l'intérieur : Le chœur, voûté en "cul-de-four", est entouré de six colonnes couronnées de chapiteaux sculptés, de motifs végétaux, supportant des arcs surmontés d'une deuxième série de baies. Les collatéraux, sont séparés de la nef par des piliers, renforcés par des colonnes.
L’intérieur très clair, est remarquable, par l’harmonie des proportions et par l’intérêt architectural et symbolique. Les chapiteaux sobres, sont décorés de feuillages , mais également des personnages et des animaux.
La crypte présente une superbe "pietà" du XVème siècle.
En allant à la découverte de l’église de Saint Saturnin, nous faisons la connaissance avec le merveilleux village où elle se trouve.
Au fil des ruelles pentues et sinueuses, de belles demeures nobles se mêlant à d’anciennes échoppes, des lavoirs jouxtant un bâtiment de maréchal-ferrant, sont autant de témoins de la vie rurale.
L’ensemble crée une unité architecturale, qui n’a pas beaucoup varié depuis le Moyen-âge. Aussi peut-on se mettre à rêver en pensant que nos propres pas empruntent des itinéraires d’antan.
A côté de l'église, la petite chapelle Sainte-Madeleine, du XIème siècle, fut fortifiée au XIVème siècle.
Le Château :
Remarquablement restaurée, cette importante forteresse en arkose blonde et pierre volcanique grise témoigne de l’architecture militaire du Moyen Age : douve sèche, remparts, chemin de ronde, tours à créneaux et mâchicoulis.
On peut visiter le donjon, le chemin de ronde, des pièces meublées et les jardins à la française. Étape incontournable sur la route des châteaux d'Auvergne, la forteresse a côtoyé un temps les grands du royaume de France. Ses murs abritèrent des représentants de la puissante famille de La Tour d'Auvergne, Catherine de Médicis, Marguerite de Valois et Louis XIII. Ses tours rondes, ont été arasées, sur l'ordre de Richelieu, qui épargna, cependant, le reste du puissant bâtiment.
CLERMONT FERRAND
Après avoir quitté la Bretagne, sur notre route du retour, nous faisons une halte, obligatoire, à Clermond Ferrand.
Capitale de l’Auvergne, idéalement située entre la Limagne et la chaîne des Puys, Clermont Ferrand dispose d'un riche patrimoine.
Le vieux Clermont est bâti sur une légère butte, vestige de l’un des trois cônes volcaniques qui s’étendaient jadis jusqu’à l’entrée de Chamalières.
Colonie celtique bien avant l’occupation romaine, Clermont devint l’un des plus hauts lieux de la chrétienté, dès le Vème siècle.
Le centre ancien est un quartier paisible, plein de charme, où les ruelles gravitent autour de la cathédrale et de la place de la Victoire.
Ces rues mènent à la découverte des hôtels particuliers, construits à la Renaissance, avec leurs loggias, à l’italienne, et leurs pittoresques cours intérieures. Au cœur de la ville, sur la place Saint-Pierre, se tient le marché couvert très animé.
Par la vieille rue du Port, on atteint la cathédrale Notre Dame de l'Assomption, édifice gothique construit en pierre de lave noire de Volvic, dont l'intérieur est décoré de splendides vitraux anciens.
Photo prise du portail de la cathédrale.
Autre petite merveille, la basilique romane Notre-Dame-du-Port, un joyau d’architecture romane.
Elle est classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Son choeur remarquable, est orné de chapiteaux sculptés et sa crypte renfermant une Vierge noire qui attire chaque année un grand nombre de pèlerins.
Au fil de notre promenade dans le Vieux Clermont, nous découvrons les rues pittoresques, bordée d'élégantes demeures, ainsi que de jolies fontaines en pierre de lave, noires,
...parmi lesquelles la fontaine d'Amboise, (1515), superbe oeuvre de la Renaissance.
Nous apprenons que Blaise Pascal était originaire de Clermont et qu’il avait créé le premier transport public à Paris en 1662. En cela il fut le digne précurseur du beau tram dont s’est doté Clermont aujourd’hui.
Voilà, j'espère que la visite de la capitale de l'Auvergne vous a plu ! C'est une étape incontournable, lorsque l'on fait les volcans d'Auvergne. A très bientôt.
LIMOGES
Je vous emmène, aujourd’hui, faire une petite balade dans les vieilles rues de Limoges, où nous avons fait une petite escale, lors de notre retour, de nos vacances en Bretagne, cet été.
Elle possède, à elle seule, deux centres historiques : d’un côté le quartier du Château et de l’autre celui de la Cité, et seulement 200 mètres les séparent. Capitale des arts du feu, elle a beau être connue mondialement pour sa porcelaine, ses émaux et ses vitraux, elle recèle bien d’autres trésors à découvrir.
Hotel de Ville de Limoges avec sa belle fontaine en porcelaine.
En arrivant dans cette belle ville, la première chose que nous découvrons c’est sa gare somptueuse.
Inaugurée en 1929 et classée aux monuments historiques depuis 1975, elle est l’une des plus belles d’Europe. (voir 1ère photo de l'article, sur Limoges, où on la voit entièrement).
Lieux de tournage de plusieurs films, elle inspira également certaines marques de Luxe comme Chanel pour la pub Chanel N°5 avec Audrey Tautou.
Coupole à l'intérieur de la gare.
Capitale de la porcelaine et de la région Limousin, la ville de Limoges a conservé de beaux témoignages de son passé et de son histoire vieille de plus de 2000 ans. Monument phare de la ville, la cathédrale Saint Etienne, constitue un remarquable exemple de l'art gothique.
Lors de notre visite, notre regard s'attardera sur le portail nord de style flamboyant, le jubé Renaissance et les trois tombeaux du choeur.
A côté de la cathédrale , nous admirons, au passage, les jardins de l'Évêché, de magnifiques jardins en terrasses surplombant la rivière Vienne.
Dans ce lieu idéal pour flâner, nous admirons les nombreuses plantes du jardin botanique ainsi que les sculptures de l’artiste Marc Petit.
Ces sculptures m'ayant surprise, par leur originalité, je n’ai pas hésité à faire de nombreux clichés.
On aime ou on n’aime pas, mais on ne peut pas rester indifférent devant ce travail colossal ! (visite gratuite des jardins de l'Evêché).
Jouxtant les jardins, le musée municipal de l'Évêché, situé dans l'ancien palais épiscopal, abrite des collections d'émaux limousins et de peintures impressionnistes.
Le musée municipal de l'Evêché.
Nous poursuivons, la visite de Limoges, en parcourant les rues de la vieille ville, et notamment la rue de la Boucherie qui forme un ensemble pittoresque à souhait avec ses anciennes demeures, à pans de bois et sa charmante chapelle Saint Aurélien, datant du XVe siècle.
Autrefois, de nombreux étals de viande occupaient cette rue. Aujourd'hui, la maison traditionnelle de la Boucherie, évoque le souvenir de la corporation des bouchers au temps du Moyen Âge.
Nous admirons aussi le pittoresque pont Saint Etienne, qui enjambe les eaux de la Vienne, où l’on peut faire de belles promenades.
Pensez, aussi, à aller visiter le Musée national Adrien Dubouché qui possède la collection publique, la plus riche au monde, de porcelaine de Limoges. Il compte également des œuvres représentatives des grandes étapes de l’histoire de la céramique, de l’Antiquité jusqu'à nos jours, soit un ensemble de 12 000 pièces de porcelaines présentées.
C’est la découverte du kaolin en 1768 à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges, par une lavandière, qui le prenait pour du savon, qui a lancé la fabrication de porcelaine. Même si la mine est aujourd’hui tarie, on importe la précieuse matière première pour que la porcelaine continue de faire la renommée de Limoges.
Voilà cela faisait longtemps que je voulais passer à Limoges, ville d'art et d'histoire. L'occasion ne s'était jamais présentée, maintenant c'est chose faite ! Je ne regrette pas car nous avons fait de très belles découvertes !
Si passez dans la région, ne manquez pas d'y faire une petite halte, vous ne regretterez pas. J'espère que je vous aurai donné envie d'aller la visiter ! A bientôt.
Chenonceaux Montgolfières
Lors de notre voyage en Bretagne, nous avons fait une petite escale au château de Chenonceaux. Vus les tarifs exhorbitants, pour visiter : entre 13 € et 17.50 € (avec audio guide), nous avons passé notre chemin. Nous y avons vu un nombre impressionnant de Chinois. J'aurais bien aimé le refaire, car c'est véritablement une splendeur, intérieur, comme extérieur.
Nous l'avions visité déjà visité, autrefois, mais cela remonte déjà à quelques années. Un peu déçus, nous nous sommes arrêtés, un peu plus loin, à la tombée de la nuit, pour photographier des montgolfières qui volaient, justement, au dessus du splendide château de Chenonceaux.
Partout dans le monde, il y a de nombreux endroits merveilleux mais dont toute la beauté n’est visible que par les airs. S’il y a bien un moyen pour visiter ces lieux touristiques et en admirer le moindre recoin, c’est bien le vol en montgolfière !
Qui n’a jamais rêvé d’admirer la vallée de la Loire et ses nombreux châteaux ? Vous pourrez ainsi observer tranquillement et sans vous fatiguer, les châteaux de Chenonceau, de Chambord, de Blois et encore de Cheverny.
Poème : la Mongolfière :
Dans la chaleur d’été, majestueuse et fière
La montgolfière au loin s’élève dans les airs.
Tel un dragon, elle rugit, crache tous ses feux,
Pour s’élancer plus haut et atteindre les cieux.
Puis soudain silencieuse, elle domine la terre,
Qui la voit s’éloigner, vaporeuse, légère,
Comme une bulle de savon colorée, solitaire,
Et poussée par le souffle de Zeus vers l’Ether.
Vous la verrez sûrement passer devant chez vous,
Elle vous apparaîtra au soleil du mois d’août,
Comme un cadeau du ciel, l’espace d’un instant,
Elle vous fera passer un merveilleux moment.
Bleuvif
Nous avons été surpris de voir un tel spectacle ! Découvrir les château de la Loire, en montgolfière, tout en regardant les magnifiques paysages de la Loire, vus du ciel, doit être magique ! On doit ressentir des sensations intenses, en flânant au-dessus de la cime des arbres, tel un oiseau, entre ciel et terre.
Merci de votre visite, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Moulins à Vent en Bretagne
Environ 3000 moulins à vent ponctuent le paysage breton, plus spécifiquement le long du littoral. Ces moulins avaient une fonction similaire à celle des moulins à eau, mais leur force motrice reposait sur l’action et la force du vent.
Les moulins à vent étaient généralement constitués d’une tour cylindrique de pierre coiffée d’un toit soutenant les ailes, entoilées pour récupérer l’énergie du vent.
Intérieur du moulin à vent. Les galets entre le toit et le mur permettent la rotation du toit selon la direction du vent.
Le toit du moulin et toute la machinerie reliée aux ailes était rotatif pour pouvoir le diriger dans la direction du vent. Seul son socle en pierre était fixe.
On parvenait à faire tourner la toiture avec le grand mat à l'arrière. Plusieurs hommes devaient le pousser. Le moulin tournait très lentement et était très gracieux.
Les moulins à vent, dont les ailes étaient équipées de toile, servaient à moudre le blé pour en faire de la farine. A plein régime la meule pouvait broyer les grains, jusqu’à deux tours par seconde. Une meule en pierre qui pèse en général plus de 2 tonnes et que le meunier devra changer régulièrement, tant la pierre s’use vite.
Dans ces moulins, le meunier pouvait, selon le vent, travailler 24h/24, pour combler les jours d’accalmie. Une fois versé dans la trémie, le blé s’écoule jusqu’aux meules par l’auget pour y être broyé. La mouture ainsi obtenue tombe par le biais d’une goulotte dans une huche au rez-de-chaussée, avant d’être rangée dans des sacs en lin, et triée dans un blutoir pour être acheminée via des sacs de jute. On donnait, autrefois, jusqu’à la peau du blé, aux animaux, rien n’était perdu...
Ces moulins à vent sont de beaux témoins des techniques des siècles passés. Ils ont été, pour la plupart, restaurés et remis en fonctionnement. Souvent, un espace aménagé avec un parking, permet d’y faire une halte.
Avec les changements de procédés industriels, ces moulins ont cessé leur activité au milieu du XXe siècle. Ce n’est qu’une cinquantaine d’années plus tard que des passionnés leur ont redonné vie.
Chaque année, pendant les fêtes du patrimoine ou de la moisson y sont organisés des visites. On peut venir y découvrir le fonctionnement du moulin, la fabrication de la farine, les vieux métiers et les costumes traditionnels.
Avez vous déjà vu des moulins à vent et assité à leur fonctionnement ? Merci de m'indiquer où l'on peut encore en trouver, en France, à part en Bretagne, endroit où nous en avons vu, encore, un certain nombre ?